Réunir ce qui doit être réuni. Re-connaître. Seule fonction des histoires. Redonner de la cohérence à ce monde. Charade des retours.
Partage d’expériences par la parole. Intensification du partage, la narration. Etc.
Pas seulement : le sens parfois, rien à faire. Exemple ? Un bol de thé : il y a une histoire dans un bol de thé. Non, pas l’histoire d’une mémoire retrouvée. L’histoire d’un cœur sucré, si jamais vous y laisser tomber au fond un petit bloc de sucre. Surtout ne mélangez pas : il n’y aurait pas d’histoire alors. Il n’y aurait qu’un liquide presque insipide, légèrement sucré, dont l’amertume masquée ne mène à rien. Gardez-le en bloc, dans son fond, et buvez doucement jusqu’à en sentir le courant, de plus en fort, au goût de sucre. La fin est proche, vous pouvez déjà en croquer les quelques grains qui restent, gorgés de thé, comme des fruits de fin d’été suspendus à une branche. Tous nos gestes devraient avoir cette recherche de bonté là : un déploiement dans le temps, une histoire qui s’achève, et découvrir derrière l’amer, cet ultime petit goût de sucre.